QUITTER SON BOULOT :
En CDI :
Congés sabbatique : Sous certaines conditions d’ancienneté (voir site du ministère du travail ou service-public.fr), on peut en bénéficier D’une durée maximale de 11 mois, auquel on peut accoler ses 5 semaines de vacances (à négocier avec son employeur), il assure de retrouver un poste et un salaire équivalent dans l’entreprise au retour, ce qui est plutôt pas mal. Cette solution limite, par ailleurs, le voyage à 12 mois maximum.
C’est l’option que nous avons choisi pour le boulot d’Anaïs. Du coup pour nous le voyage en lui-même durera 10.5 mois, car nous nous donnons 15jours avant de partir pour régler les derniers détails et dire au revoir à nos proches, puis un mois au retour, pour nous remettre dans le bain du métro-boulot-dodo, nous réinstaller, etc…
Congés sans solde : Si le congé sabbatique n’est pas possible, il est toujours possible de tenter de le négocier avec son employeur, mais ce dernier n’est alors pas tenu de l’accorder.
Démission : Autre possibilité, qui donne une totale liberté, mais il faudra rechercher du boulot au retour.
En CDD :
On profite de la fin du contrat pour partir et il semble que l’on puisse demander à pôle emploi de suspendre les allocations chômage pendant la durée du voyage (il faut encore que nous nous renseignons pour confirmer ou non ce point). Ce qui permet de bénéficier de celles-ci au retour, le temps de trouver un nouveau job. Ce sera le cas de Jérôme
Globalement du côté pause boulot on s’en sort pas mal !
PASSEPORTS :
OK, ça semble être la base pour partir en voyage mais attention à 2, 3 choses :
La durée de validité : La durée de validité initiale du passeport est de 10 ans. Dans certains pays, le passeport doit être valable 6 mois après la date de départ envisagée du pays
Le nombre de pages disponibles : Ce serait vraiment trop bête que ce soit ce qui limite le voyage ! S’il n’y a plus de feuillet disponible, un nouveau passeport peut alors être délivré gratuitement.
Délai d’émission : Il faut souvent plusieurs semaines pour l’obtention du passeport, se renseigner auprès de sa mairie.
Prix : L’émission du passeport nécessite un timbre fiscal de 86€.
Passeport Biométrique : Pour certains pays, au moins pour les États-Unis, il faut un passeport biométrique (même pour les escales). Maintenant les nouveaux passeports le sont tous. Attention toutefois à ne pas confondre avec le passeport électronique que l’on délivrait il y a quelques années. Si vous possédez ce type de passeport, il peut être remplacé par un passeport biométrique gratuitement.
Tous les détails sur http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/N360.xhtml
VISAS :
Il semble que ce ne soit pas forcément la partie la plus simple… On vous racontera quand on aura testé.
Toutefois Action Visas peut s’en occuper à votre place, moyennant une commission. On trouve par ailleurs, pas mal d’infos utiles à ce sujet sur leur site.
Les lecteurs du guide du routard bénéficient d’une remise chez Action-visas, sur présentation de la page concernée.
Il existe en outre d’autres sites spécialisés qui peuvent vous aider pour vos demandes de visa, notamment l’agence Russie Autrement pour l’obtention du visa russe qui demande pas mal de paperasses et de rigueur.
PERMIS DE CONDUIRE INTERNATIONAL :
Dans les pays qui n’acceptent pas les permis de conduire étrangers, le permis de conduire international est nécessaire. Il doit toutefois être présenté accompagné du permis de conduire du pays d’origine (qui ne doit pas être invalidé !).
Il est valable 3 ans et peut être établi dans un délai variable auprès de la préfecture. Et en plus c’est gratuit !!
Ça y est on a les nôtres, avec une adresse à La Réunion, la classe !!
Tous les détails sur http://vosdroits.service-public.fr/F11534.xhtml
BANQUE :
Après avoir synthétisé les différentes infos, nous comptons partir avec :
2 cartes de crédit, une Visa et une Mastercard, de type « Premier » et « Gold ». Les 2 systèmes de paiement nous permettront d’utiliser l’une lorsque l’autre ne fonctionnera pas et le forfait type « Gold » permet de bénéficier de l’assurance voyage les 3 premiers mois.
Quelques traveller’s chèque, même s’il semble que ce ne soit pas l’idéal, cela permet de multiplier les moyens de paiement et de ne pas se retrouver à sec.
Quelques dollars en plus des monnaies locales, ça peut dépanner.
Maintenant il nous reste à négocier avec la banque (la nôtre ou une autre, les recherches sont lancées) les frais de retrait et paiement à l’étranger, mine de rien ça peut représenter un petit budget sur un an!
C’est finalement la Société Générale, qui répond le plus à nos critères :
- Visa et Mastercard sur un même compte
- Forfait Jazz, avec option international (pas exclusivement réservée aux expat, contrairement à ce qu’on peut lire parfois). Celle-ci permet d’être exonéré de frais de la SG sur les retraits et paiements à l’étranger (la banque où l’on retire de l’argent peut quant à elle prendre une commission).
Après négociation, le coût des 2 cartes avec l’option est de 26€/mois, pour cette année de voyage.
Tous les détails ici.
Nous avons entendu parler récemment d’une offre du même type au CIC…
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ASSURANCES :
Les cartes bancaires type « Gold » ou « Premier » ont une assurance et une assistance de voyage, si le voyage a été réglé avec bien entendu, pendant les 90 premiers jours.
Le contrat est assez complet, en tout cas en ce qui nous concerne, nous avons une carte à la Société Générale, qui est en partenariat avec Europe Assistance.
Ensuite, il est nécessaire de souscrire une assurance voyage, qui prendra en charge les frais de santé à l’étranger et éventuels frais de rapatriement. Lire les contrats n’est pas très réjouissant, on y parle de tous les pires trucs qui pourraient arriver, y compris le rapatriement de votre corps, sympa !!!
Pour comparer, encore une fois rien de tel qu’un beau tableau et on s’aperçoit que les garanties sont relativement similaires, mais les montants de prise en charge pas….
Chacune y va de sa petite spécificité, certaines comprennent une assistance pour les bagages, d’autres considèrent certains sports comme dangereux et nécessitent de souscrire une option ou ne les prennent pas du tout en charge. Il faut alors prévoir une assurance complémentaire, pas donnée non plus (C’est bien entendu le cas de la plongée !). Enfin d’autres encore, refusent de prendre le relais après une carte bancaire et imposent que les dates du contrat soient similaires à celles du billet d’avion, bref une fois que l’on a ciblé ses besoins, le choix n’est plus énorme.
Enfin, notre agence de voyage propose également une assurance de voyage et il existe peut-être des offres intéressantes à l’étranger, mais nous préférons avoir des interlocuteurs français.
Tout cela est très bien à l’étranger, mais si l’on était rapatrié en France, la sécurité sociale prendrait en charge une partie des frais (nous arrêtons de travailler un an donc nos droits sont maintenus, au-delà il faut voir avec sa caisse), mais les dépassements d’honoraires resteraient à notre charge. Non, non, non, l’assurance voyage qui vous coûte un bras ne fonctionnera pas en France (dans la plupart des cas). Il faut alors prévoir une mutuelle, et encore un petit budget ! Bien sûr, ce n’est pas obligatoire, mais partant du principe que si l’on est rapatrié, ce ne sera probablement pas pour un rhume, on préfère assurer…
C’est finalement AVA que nous avons retenu pour les raisons suivantes :
- Risque plongée quelque soit la profondeur inclus dans le tarif
- Garantie vol des bagages sur tous les trajets aériens et pas seulement sur ceux au départ et à l’arrivée de notre lieu de résidence, comme c’est souvent le cas
- Prise en charge en France pendant 90j suivant notre retour, si les frais sont liés à un accident ou une maladie survenue pendant le voyage et ayant nécessité le rapatriement. Ce qui nous évite tout de même de prendre une complémentaire santé.
Le tout nous revient à 580€/pers pour 8 mois
Seul inconvénient : l’absence de continuité entre les contrats de la carte bancaire et celui-ci. Ce qui signifie que si nous avons un souci à la fin de la couverture par la CB qui nécessite des soins au-delà de ce contrat, ceux-ci ne seront pris en charge ni par le contrat de la CB qui sera alors arrivé à échéance, ni par celui d’AVA. Mais bon, là ce ne serait vraiment pas de chance….
Le seul moyen d’éviter cette absence de continuité est de prendre pour la suite du voyage, le même assureur que celui de la carte bancaire.
Autres assurances, que nous avons regardées et dans les mêmes gammes :
EUROPE ASSISTANCE – Evasio Grand Voyageur